59ème édition masculine, 1ère édition féminine et nouveau partenaire majeur… Le Tour de l’Avenir 2023 se dévoile
Le Tour de l’Avenir sera immédiatement suivi en août prochain d’une grande nouveauté avec sa version réservée aux espoirs du cyclisme féminin.
Les filles aussi !
C’est une grande première qui s’inscrit non seulement dans l’air du temps mais surtout dans le sens de l’histoire. Un an après le renouveau du Tour de France féminin, c’est dans cette logique de développement que le Tour de l’Avenir lance la première édition de la version féminine de l’épreuve, réservée comme chez les garçons aux espoirs de moins de vingt-trois ans.
Disputé par équipes nationales, ce premier Tour de l’Avenir féminin (28 août – 1er septembre), qui s’élancera de Saône-et-Loire pour s’achever en Savoie après cinq jours de course, fera suite immédiatement à la 59e édition de l’épreuve masculine (20 au 27 août), considérée à juste titre comme le Tour de France des jeunes.
Nul doute que la version féminine de l’épreuve jouera le même rôle que celui tenu depuis longtemps par le Tour de l’Avenir. Le palmarès XXL de Tadej Pogacar, lauréat en 2018, et ses exploits à répétition disent à quel point l’épreuve sert de révélateur aux jeunes talents. Et le champion slovène est loin d’être l’unique pointure du cyclisme mondial auquel le Tour de l’Avenir a servi de tremplin, les Gaudu, Bernal ou encore le Belge Uijtdebroeks, vainqueur en 2022, en sont d’autres exemples récents parmi beaucoup d’autres.
Sur tous les terrains
La 59e édition du Tour de l’Avenir Hommes s’élancera du Morbihan, terre de cyclisme, après une présentation des équipes qui, en référence à ses origines et à l’un des plus grands champions de l’histoire du cyclisme, se tiendra à l’Espace Louison Bobet de Quiberon, préambule à une première étape 100% morbihannaise.
La suite tracera une transversale par les départements de Loire-Atlantique (Nozay), de l’Indre-et-Loire (Chinon) de l’Indre (Vatan, Issoudun, Aigurande), la Creuse (Evaux-les-Bains) avant d’atteindre la région Auvergne Rhône-Alpes (La Tour de Salvagny) pour le traditionnel final en Savoie. La séquence alpestre, déjà copieuse avec 2391 mètres de dénivelé en 65 km pour l’arrivée au sommet du terrible col de la Loze, dont le Tour de l’Avenir avait été l’explorateur, se trouvera encore réhaussée d’un contre-la-montre individuel à caractère montagneux vers la station des Karellis, à la veille de l’arrivée finale à Sainte-Foy-Tarentaise après franchissement du col géant de l’Iseran.
Les filles aussi devront subir le test de la haute montagne qui donne toute sa dimension à l’épreuve. Après un contre-la-montre inaugural autour de Saint-Vallier (Saône-et-Loire), la course se dirigera vers l’Ain puis les contreforts du Jura, avant un final particulièrement éprouvant au Pays du Mont-Blanc et en Haute-Tarentaise. Les champions et championnes de demain auront ainsi l’opportunité de démontrer sur tous les types de terrain l’étendue de leurs virtualités.
